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En quoi consiste la mission de faisabilité ? Il s’agit pour nous, en quelques coups de crayon, de réaliser une première esquisse de projet ainsi qu’une estimation du coût des travaux. 

Au préalable, nous réalisons un relevé de l’état des lieux, lorsque le bâti est existant. Nous vérifions toutes les contraintes règlementaires applicables au projet (urbanisme, assainissement, secteur sauvegardé, accessibilité et sécurité incendie, etc.). Nous mettons en perspective les envies des clients, le budget et le cadre règlementaire avec nos idées, pour leur permettre d’avoir toutes les cartes en main afin de démarrer le projet sur de bonnes bases. 

Un projet neuf présentera des enjeux différents d’un projet de rénovation. Pour un projet neuf tout est à penser, l’implantation, le contexte, la volumétrie, la structure, le style, jusqu’au moindre détails. 

Pour un projet de rénovation il s’agit de travailler à redonner leurs lettres de noblesse aux bâtisses anciennes, moderniser l’ensemble en préservant le style. Parfois dénaturées par les années et les interventions ponctuelles des propriétaires successifs, il s’agit de retrouver la qualité d’origine tout en y apportant une qualité d’habiter contemporaine. Ces beaux projets auxquels nous réfléchissons ont chacun des points délicats à traiter. L’enjeu se trouve parfois, autour de ce bel objet qu’est l’escalier. La clé est là : retravailler les aménagements qu’il dessert, y apporter de nouvelles fonctionnalités, ou simplement le mettre en valeur. 

Un second sujet : les ouvertures. Ces vielles bâtisses ont souvent des ouvertures étroites et apportent peu de luminosité et ne correspondent pas aux modes de vies et aménagements actuels, sans négliger les vues et le cadrage sur ces beaux paysages de montagne. Mais dans les Pyrénées, de nombreux bâtiments se situe en secteur de patrimoine sauvegardé, et c’est l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France qui régie l’autorisation de modifier les façades. Engager des travaux sans avis préalable peut exposer à un refus de permis. La mission de faisabilité est l’occasion de réaliser en quelques coup de crayon un visuel du projet pour le présenter pour avis à l’ABF et poursuivre le projet dans de bonne conditions. 

Le dernier sujet est celui de la rénovation ou conception énergétique et biosourcé/géosourcés, qui sera à la base de toutes nos propositions. Nous basons notre conception sur la recherche de circuits courts, de matières locales, d’air et de lumière naturelles, pour formuler des propositions dans le respect d’une architecture durable. La matière souvent déjà présente, pierres sèches, bois, ardoise, etc, nous inspire toujours. Il n’y a pas de petits projets, ni de sujets inintéressant, le tout part de la démarche!  



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Notice architecturale- lieu de séminaire - tipy architecture

Comme le bon sens n'est plus de mise, il n'est pas si simple de construire en bois local ! Pour être menée à bien, c’est une démarche qui doit être réfléchie et anticipée dès le démarrage d’un projet. 

Plus qu’une démarche, c’est une vraie volonté qui doit être partagée par le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre pour pouvoir aboutir, en particulier en marché public, puisque l’origine du bois ne peut pas être imposée. Il est tout de même possible de s’appuyer sur les marques de certification pour garantir l’origine du bois - en ce qui nous concerne nous nous intéresserons au bois certifié « Bois des Pyrénées ». 

L’autre solution pour un maître d’ouvrage est de mettre à disposition le bois, s’il est propriétaire de forêts, ce qui peut être le cas pour une commune par exemple. C’est de cette manière que nous avons abordé le projet de l’Atelier des marbres que nous réalisons avec l’Architecte Scénographe Christophe Theilmann pour la commune d’Ilhet (65). 

Une fois l’idée germée, la commune motivée et dynamique a pris contact avec l’ONF, pour échanger avec nous sur leur projet de coupe de bois et y intégrer de manière raisonnée une coupe de bois de construction pour le projet. De manière raisonnée, car il ne s’agit pas seulement de couper les plus beaux arbres, mais de s’intégrer dans ce programme d’entretien, de préservation et de renouvellement de la forêt communale mis en place par l’ONF. Un premier contact avec les agents locaux de l’ONF permet de prendre connaissance du planning de coupe de la commune mais aussi de prendre connaissance des essences disponibles : quel bois pour quel usage ? 

Dans notre cas, du sapin et du hêtre. Le sapin sera donc utilisé pour la structure (qui ne devra pas être exposée aux intempéries car il ne s’agit pas d’un bois de classe 3), mais aussi les voliges, le parquet et les plinthes. Le hêtre quant à lui, se transformera en tablettes, mobilier et étagères. Ce choix initial oriente ainsi les premiers choix constructifs. 

Pour pouvoir avancer vers la seconde étape, qui est de transmettre à l’ONF le cubage nécessaire à la construction et les dimensions des sections voulues, pour que les agents puissent choisir et marteler les bois à abattre, il faut donc avancer sur la conception du projet. Deux méthodes sont alors possibles. 

La première consiste, une fois toutes les études de projet abouties à lancer une consultation intégrant un lot sciage. Cette méthode nécessite d’intégrer au planning de travaux un long délai pour l’abattage, le sciage et le séchage du bois, car le cubage pour l’abattage sera transmis par le charpentier en phase EXE au moment de la préparation de chantier. Il faut donc sans exagération, ajouter minimum 6 mois (si aucun séchage naturel n’est prévu, sinon il faut ajouter un temps de séchage plus long). 

La seconde méthode - que nous avons retenue pour le projet d’Ilhet - est celle de prévoir une mission EXE, en parallèle de la mission d’Etude de maitrise d’œuvre afin de pouvoir couper le bois et consulter le lot sciage en amont de la consultation globale. Cette méthode a pour avantage de permettre un plus long temps de ressuyage naturel du bois. 

L’histoire se poursuit ainsi lorsque le projet prend forme et le permis obtenu : le cubage est transmis à l’ONF en phase d’études PRO, les bois sont martelés, abattus par une entreprise de travaux forestiers et transportés jusqu’à la scierie retenue. 

C’est également grâce à l’accompagnement d’un responsable de l’Union Régional des Communes Forestières pour mettre en relation tous les interlocuteurs et appliquer les bonnes méthodes durant les études et la consultation qu’une telle démarche peut avancer. 

Cette aventure humaine est à suivre avec le démarrage du chantier en cours !


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Lors de la réhabilitation de logements il est souvent nécessaire de repenser l'organisation initiale afin d'optimiser l'espace. L'évolution des modes d'habiter permettent aujourd'hui d'ouvrir les espaces à vivre et demandent plus de flexibilité. 

Ainsi, en plus d'une rénovation énergétique nécessaire et d'un rafraichissement plus que bienvenue, il est bon de réorganiser leur fonctionnalité. 

Une petite cuisine fermée peut ainsi passer dans l'espace de vie, libérant une pièce flexible qui devient chambre d'appoint ou petite salle tv. 

De la même façon, une sdb et une chambre exiguës peuvent s'unirent pour agrandir l'espace nuit. Ainsi bien que l'isolation thermique des petits logements réduise les pièces à vivre, l'optimisation de chaque espace permet de regagner l'espace perdu .

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## Matières locales - marbre et bois

Le marbre d’Ilhet, aux couleurs rosés, marbré d’ocre et de rouge, est issu des carrières de la commune située en vallée d’Aure.
Les blocs et morceaux extraits ne faisant pas les dimensions et volumes standards d’une vingtaine de tonnes sont considérés comme des déchets, évacués et concassés en grave. Ces ‘‘déchets’’ représentent environ 80% de la matière extraite.
L’ Atelier des marbres a pour ambition la mise en valeur de cette matière inexploitée en accueillant des résidences de designers, afin de permettre la réalisation de prototypes d’objets design destinés à être produits en série par la suite. Le marbre sera également mis en valeur dans les aménagements et mobiliers. La mise en valeur des matières locales se poursuit avec l'utilisation du bois de la commune pour la structure de l'extension et l'aménagement mobilier de l'ensemble de l'Atelier.

## L'extension - la marbrothèque

Un bâtiment en ossature bois vient s’insérer entre deux bâtiments communaux existants et permet à la fois l’extension d’un espace Atelier et l’orientation des espaces scénographiques en direction des carrières. Cette ossature primaire est réalisée en sapin de la forêt d'Ilhet, sciée et mise en œuvre par des entreprises locales. Largement vitrée au RDC et protégée d'un bardage bois, cette ossature à la fois structurelle et mobilier permet d’organiser et de suspendre les objets ainsi créés au sein de l’espace central de la marbrothèque. Un étage ludique permet d'accéder par une passerelle au point de mire ouvert sur la carrière.



## L'Atelier

La marbrothèque est liée à son atelier (ancien auvent communal réhabilité) qui abrite les espaces permettant aux designers en résidence le travail du marbre. Une mezzanine suspendue non accessible au public leur est dédiée comme espace de travail comprenant bureaux et postes de travail.


## Des aménagements sur mesure

L’ancienne école quant à elle abrite un espace café et un espace immersif scénographique interactif. Le bois de la commune est utilisé également pour réaliser les meubles et aménagement du café.



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## Dans la pente

Ce projet de maison neuve se situe dans un cadre exceptionnel, en plein cœur du Larboust, ouvert sur son grand paysage de montagnes. 
Le parti pris de ce projet est de créer un seul volume compact, perpendiculaire à la pente, profitant d'une orientation plein Sud ouverte sur le paysage. 
La maison comporte un niveau partiellement enterré. Ce Rez-de-Jardin abrite les pièces de nuit, tandis que le RDC abrite la pièce de vie en double hauteur ouverte sur une mezzanine.



## Volume et matériaux

Le niveau principal de la maison en ossature bois s'appuie sur le RDJ en maçonnerie partiellement enterré.  La toiture est d'un seul tenant et couvre côté route un volume de garage, offrant une façade sur rue homogène et relativement fermée. 
Le niveau bas, quant à lui, ouvert au Sud, rattrape le niveau du terrain naturel. Des claustra bois ajourés permettent de conserver l'homogénéité du volume en périphérie et en pignons.


Le pignon Sud largement ouvert forme un angle pour s'orienter davantage vers le grand paysage et se protège de la surchauffe d'été par un débord important de la toiture. Les terrasses s'insèrent dans le volume de la maison. Celle du RDC se poursuit en façade Ouest par une large avancée.

## Des espaces intérieurs ouverts

Le séjour profite de toute la hauteur sous toiture, puisqu'en respectant les pentes imposées dans l'architecture des Pyrénées (de 80 à 100%), un large volume, utile ou non, se libère. La cuisine quant à elle se loge sous une mezzanine et une chambre d'appoint dans un volume plus confiné.


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## Restructuration lourde

Ce projet a pour objet la réhabilitation d'une maison de montagne partiellement détruite par un incendie. L'ensemble de la toiture et les planchers bois d’une partie de la maison ont été détruit, et ce qui n’a pas été brulé, a été dégradé par l’eau lors de l’extinction de l’incendie. Seuls les murs épais en pierres traditionnelles ainsi qu’un plancher hourdi sont intacts. Le curage est la première étape.



## Ouvrir sur le paysage

Le parti pris est de profiter des travaux pour ouvrir le pignon de la maison sur le grand paysage luchonnais - en reconstituant une façade largement vitrée, en RDC sur l’espace de salle à manger / cuisine et à l’étage sur la chambre parentale.

## Plancher bois apparent

Pour remplacer le plancher détruit dans l’incendie, nous avons opté pour la mise en œuvre d’un plancher isolé liège avec finition bois deux faces, posé sur solives apparentes – évitant ainsi de multiplier les couches de finition en sol et plafond. 



## Réorganisation de l’espace existant

Au RDC les espaces de vie 
A l’étage, un ancien logement ouvert en façade Est est supprimé pour retrouver 2 chambres sous rampant communiquant être elle par une large porte coulissante afin d’agrandir l’espace au besoin. 


## Humidité des murs anciens

La réhabilitation est aussi l’occasion de réaménager les espaces, non fonctionnels et de régler des problèmes d’humidité préexistants. Un sas avec rangements et sanitaires est créé dans le volume de la grande pièce principale, très humide à l’origine et directement ouverte sur l’entrée. Ceci était dû aux enduit ciment extérieurs, qui ne permettaient pas d’évacuer l’humidité des parois enterrés de cette maison de montagne. Il sera ainsi nécessaire de remplacer les enduits ciment par des enduits à la chaux naturelle et de travailler avec un isolant chaux-chanvre sur la partie intérieur des murs enterrés pour réguler l’humidité et apporter un confort hygrométrique à la pièce de vie.


Nos Projets

Atelier des marbres - Création d'un lieu de résidence de designers

Maison B - Maison de montagne en ossature bois

Maison Ch - Réhabilitation d'une maison suite à un incendie

L'agence tipy

Ici & là

La faisabilité d’un projet ? … nous y travaillons !

Construire en bois local

Optimiser l'espace à vivre